22 novembre 2024

Mayora Faye et Cie attaquent le Conseil constitutionnel : « La reprise du processus électoral n’est pas négociable »

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Mayora Faye et Cie attaquent le Conseil constitutionnel : « La reprise du processus électoral n’est pas négociable »

C’est un rappel du Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI) : «la reprise du processus n’est pas négociable et cette nouvelle décision n’entame en rien notre volonté d’obtenir la réparation des préjudices subis du fait de la violation de notre droit de concourir à l’expression des suffrages ».Cette sortie de la Conférence des leaders dudit front fait suite à la décision des 7 sages modifiant la liste des candidats, ce mardi 20 février. « Le Conseil constitutionnel, se basant sur l’article 34 de la Constitution donne acte à Madame Rose Wardini du retrait de sa candidature (pour bi nationalité) et modifie la liste des candidats. Madame Wardini est-elle la seule binationale du groupe ? Le Conseil constitutionnel a omis la dernière phrase de l’alinéa premier de l’article 34 qu’il évoque : cette phrase volontairement omise est d’une importance capitale car elle dit que : « la date du scrutin est maintenue ». Question : La date de quel scrutin est maintenue ? », s’interroge-t-elle. Avant de poursuivre : « Comment une institution qui est garante de l’intégrité et du respect par tous, sans exception, de la Constitution de notre pays, peut-elle délibérément tronquer un article pour lui faire dire ce qui l’arrange. La dernière phrase du premier alinéa de l’article 34 ruine de fait et de jure la décision du Conseil constitutionnel de reconduire une liste de candidats qui était strictement arrimée à la date du 25 février 2024 ».
«Cette série de décisions du Conseil constitutionnel, pleine de contradictions et d’incongruité, consacre en réalité la caducité de la date du scrutin du 25 février 2025 »
Selon Mayoro Faye du Parti démocratique sénégalais (PDS) et Cie, cette série de décisions du Conseil constitutionnel, pleine de contradictions et d’incongruité, consacre en réalité la caducité de la date du scrutin du 25 février 2024. Par conséquent, dit-il, juridiquement un autre scrutin présidentiel et un autre processus électoral deviennent inévitables.« Dès lors, le Dialogue national proposé par le Président de République constitue un moment de concertation privilégié entre toutes les forces vives et serait une réponse à l’invite du Conseil constitutionnel aux autorités compétentes de tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais. Cette concertation produira forcément les conditions d’une élection inclusive, transparente, acceptée par tous, et préservant la paix, la stabilité et l’intérêt général. Ceci est la seule voie d’une réconciliation nationale véritable », déclarent-ils. Tout indiquant que « le Front, constatant l’approfondissement de la crise globale, exprime son souhait d’arriver à un consensus, dans le cadre de la prochaine Concertation nationale (dialogue national) ».Également, ils ont invité l’ensemble des acteurs de la scène politique sénégalaise à un sursaut national patriotique pour préserver l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise.

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