Possible report de la présidentielle : Pastef dit niet et menace…
2 minutes luesLes Sénégalais sont à l’écoute du président de la République, Macky Sall. Il s’adresse à la nation ce samedi, 3 février, à 12 heures au moment où le report de la présidentielle est agité.
Le bureau de l’Assemblée nationale est convoqué en mode fast track, ce matin, pour l’examen de la proposition de loi introduite par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés du groupe parlementaire « Liberté, Démocratie et Changements » pour le report au moins de 6 mois de l’élection de 2024.
Repris par Source A, Amadou Ba, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, candidat désigné par l’opposant Ousmane Sonko, se démarque : « Il y a une crise interne à l’APR (Alliance pour la République, parti présidentiel). Et ils veulent instituer cette crise au niveau national à la veille de l’ouverture de la campagne électorale. Mais, le peuple doit être informé que le Président n’a pas le pouvoir constitutionnel de reporter l’élection. »
L’opposant ajoute : « Il y a lieu de rappeler qu’il y a des conditions cumulatives pour recourir à l’article 52 dont une crise institutionnelle grave. Ce n’est pas le cas au Sénégal. D’ailleurs, le report de l’élection suppose une révision constitutionnelle. Ce n’est pas le cas aussi. »
Pour Amadou Ba, « Macky Sall cherche désespérément à créer une crise politique et institutionnelle dans ce pays. » Il prévient : « Le cas échéant, afin que nul n’en ignore, il (Macky Sall) serait dans une situation de haute trahison par le déclenchement des conditions de crise. »
Pour finir, le membre de Pastef (parti dissous) appelle les chefs religieux et coutumiers à agir « pour éviter un précédent dangereux ».